Il est vrai que le Symposium métallique s’est fait un nom parmi les artistes parce que ces derniers en parlaient d’eux-mêmes lors d’événements similaires et sur les réseaux sociaux. C’est palpable surtout dans le fait qu’ils s’inscrivent déjà d’eux-mêmes, surtout à la 7ème année. Aleksandr Faley l’a fait aussi et notre communication en anglais s’est déroulée plutôt facilement. Recevoir de sa part un projet d’œuvre était un peu plus laborieux. Il a envoyé des photos de travaux antérieurs pour qu’on sache à quoi nous attendre. Comme il peint aussi des tableaux abstraits, il était clair qu’il s’agit d’un artiste polyvalent.
Quand nous voulions savoir quels outils allait-il utiliser lors de son travail, il nous a envoyé des photos, nous informant qu’il voulait faire quelque chose à partir de la ferraille. Cela n’était pas un problème, car nous avons accès à la cour de collecte de SD Kovo. Quand il est arrivé à l’aéroport, nous nous sommes rendu compte que la communication en anglais ne sera finalement pas si facile. À notre question comment est-ce possible puisque par écrit il n’y avait pas de problème, il nous a répondu que sa fille l’a aidé.
Les lundis matin sont souvent trépidants. Nous avons organisé le transfert d’Aleksandr Faley vers la cour de collecte. Quand nous sommes arrivés, ses yeux ont brillés et il a commencé à ramasser surtout de vieux morceaux de voitures. De retour à l’École industrielle où les artistes créaient, il s’est mis à composer de ses trouvailles une œuvre abstraite. Heureusement, un autre participant, Patrik Rybnický de Slovaquie, nous a aidés avec la communication, et la barrière linguistique est tombée. À la fin du symposium, nous lui avons demandé le nom de sa statue et sans hésiter, il a répondu Sail, ce qui en anglais veut dire « voile ».
Vous trouverez l’œuvre sur le GPS 50.4228911N, 14.9123889E
Pour plus d’informations sur cet artiste, voir :
https://www.facebook.com/aleksandr.faley
https://www.instagram.com/alesfaley/